Paulette Chosson, fringante à 107 ans

vu dans la presse

20 octobre 2021 – 4 mn de lecture

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Un anniversaire pas comme les autres

Le jour de son anniversaire, le 11 octobre, le repas de Paulette Chosson a été porté avec un bouquet de fleurs par Mikaël Goachet, directeur des agences Touraine des Menus Services.

Portage de repas anniversaire Tours

Mikael Goachet & Paulette Chosson / Photo La Nouvelle République ©

Une bougie de plus. Lundi 11 octobre, Paulette Chosson a fêté ses 107 ans. La fringante centenaire, qui est l’une des doyennes du département car née le 11 octobre 1914 à Louans de parents boulangers, vit toujours chez elle de puis 62 ans dans le même petit appartement, proche du boulevard Tonnellé. « La chance que j’ai, c’est d’avoir ma tête. Je ne me sens pas vieille » Dès 10h, la table de sa petite cuisine s’est embellie de mes sages fleuris à côté d’une pile de livres car elle lit beaucoup.

Paulette Chosson, belle chevelure blanche, coiffée soigneusement, avec un léger nuage de poudre sur le visage, est en jouée. « Aujourd’hui, j’ai vraiment 107 ans et je vais bien. J’ai reçu des fleurs dont celles d’une demoiselle de 80 ans. » Ce matin-là, son repas quotidien a été accompagné d’un bouquet de fleurs, qui lui a été porté par Mikaël Goachet, le directeur des agences Touraine de la société Les Menus Services, basée à Saint-Avertin, spécialisée dans le portage de repas à domicile aux personnes âgées ou dépendantes. « Paulette Chosson est cliente depuis cinq ans et elle est notre doyenne sur 415 clientes », explique ce dernier. La centenaire au caractère bien trempé. « C’est la preuve que je suis contente, car je trouve que c’est bon et c’est varié tous les jours. Je mange surtout du poisson, des légumes et un dessert. Je suis livrée vers 9h30 par la même personne, Sabrina, il y a un lien avec elle ! ».

Paulette Chosson est intarissable. Avec elle, les heures filent à grande vitesse. « La chance que j’ai, c’est d’avoir ma tête. Je ne me sens pas vieille. Je me lève à 6 h 30, je vais chercher La Nouvelle République dans ma boîte aux lettres. Je regarde les nouvelles et surtout les titres et si il y a un sujet qui me plaît, je le lis. J’aime bien la politique car les hommes politiques ne s’entendent pas, et je ne dis pas tout ce que je pense ! et qui ne se dit pas tout haut… ».

Un seul vote manqué depuis 1944 D’ailleurs depuis que les femmes ont acquis le droit de vote en 1944, elle n’a failli à son devoir de citoyenne qu’une seule fois. Elle est certainement la doyenne du bureau de vote de Tours-Rabelais, évoque celle qui pense être « la doyenne des abonnés de La Nouvelle République ».

La Nouvelle République

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